A la mort subite de son père, le jeune Masato part à la recherche des saveurs perdues de ses origines.
C’est l’anniversaire de la mort de sa femme, et Yasuko n’a plus goût à la vie, malgré la très grande réputation de son restaurant de Ramen (un plat typique japonais à base de nouilles agrémenté de viandes ou de poissons mijotés). Après le service du soir, il s’écroule devant ses fourneaux et décède. Masato, son fils qui travaillait avec lui en cuisine, est définitivement orphelin. Bien que profondément animé par sa passion pour la cuisine, il n’aura jamais qu’été le second de son père, et aura demeuré dans son ombre.
Une autre ombre le mine, celle qui voile les secrets de ses origines.
D’un père japonais et d’une mère chinoise, Masato est comprimé entre deux cultures. Celle du Japon, où il a toujours vécu, et celle de sa famille maternelle, dont il ne sait rien mais qui le hante en permanence. Il décide donc de partir pour Singapour, où il retrouve le frère de sa mère, un oncle dont il était proche étant enfant. Le grand mystère plane autour de sa grand-mère, qui n’a jamais voulu le voir depuis sa naissance.
C’est dans une délicatesse extrême qu’Eric Khoo nous mène par le bout du nez, à travers des odeurs et des saveurs que l’on a du mal à ne pas sentir tout au long de son film.
La transmission du savoir, qu’il soit des origines ou de l’art culinaire, est le fil d’ariane qui mène Masato de cuisine en cuisine, jusqu’à celle qui va le révéler.
Hors d’oeuvre incontournable du paysage cinématographique du moment !