Un jour d’automne, au coeur de New-York, au coeur de l’intime.
Ce film est une ode à New-York, avec une dizaine de personnages tous aussi différents les uns des autres qui vont graviter autour d’une grosse pomme, d’un gigantesque noyau d’énergie de plus de 8.500.000 habitants, un microcosme de douceur intimiste perdu dans un macrocosme anonyme et souvent violent.
On plonge dans cette ville qui ne dort jamais comme Arthur découvre ébahi, derrière sa lunette, le monde caché des Minimoys.
Benny, collectionneur de vinyles, excentrique mais à peine assagi, est obsédé par un album disparu de Charlie Parker, pendant que Ray, son colloq, se morfond d’avoir publié par vengeance sur le net des photos de nu de son ex petite amie.
La jeune Claire vit sa première journée de stage dans un journal local avec la perception presque immédiate qu’elle n’est pas faite pour devenir reporter, alors que son coéquipier expérimenté ne recule aucun stratagème pour obtenir un scoop.
Jimmy, un vieil horloger de quartier, se retrouve bien malgré lui détenteur d’un indice capital pour une affaire de meurtre toute récente, alors que ses vieux compagnons de route se retrouvent chaque jour sur sa petite terrasse comme on se retrouverait sous l’arbre à palabre.
Il y a aussi Wendy, une jeune ado étudiante désabusée, qui se questionne autant sur les difficultés du monde que sur sa sexualité, et dont l’amitié qu’elle noue avec Mélanie s’effiloche sur des points de vues qui s’accrochent.
Tout ce petit monde pourrait vivre sa vie dans la plus totale indifférence de la mégapole et du reste du monde, mais en tant que spectateur, nous voilà témoin intime de ces personnages qu’on voudrait certainement avoir comme voisins de quartier, mais bien plus encore, comme amis.
C’est aussi la mise en exergue des difficultés de dire que l’on s’aime, d’être intime avec l’autre, quand on vit dans une fourmilière où le travail, l’argent et le paraître fixent les règles.
Pourtant, à mi-mot, voire sans rien se dire, on se rapproche, on se livre, on se laisse tenter par la vérité des sentiments qui animent l’être humain.
Vivent les films a petit budget, qui passent trop souvent inaperçus dans le paysage hyper-médiatisé des blockbusters.
Ce film est une véritable perle.
Tu étais déjà mon photographe Attiré…
maintenant tu seras mon critique du 7ème Art Attitré, avec une grand A, pour un GRAND Monsieur.
Des bises.
Isabel
Merci Isa,
Je suis très touché par tes mots.
Une nouvelle Vie m’appelle, ou peut-être une ancienne vie me rappelle…
J’espère être libéré très bientôt, et pouvoir m’autoriser une création sans limite !