Mes Provinciales

Quand on a une vingtaine d’années, on se sent investi d’une mission d’accomplissement, de réalisation.
Si certains rêvent de révolution et de lutte effrénées contre le système, d’autres aspirent simplement, comme Etienne, à pouvoir être eux-mêmes et reconnus comme tels.
Faut-il alors tant s’attarder à la reconnaissance de son talent et sa personnalité profonde, qu’ils cherchent pour certains à exprimer au travers le cinéma considéré comme un vrai moyen de lutte? Faut-il, pour c’autres, s’engager plus activement dans des mouvements humanistes ou zadistes?
Entre la peur de ne pas être compris, et la détermination des positions, les échanges comme les idées se bousculent, à travers des dialogues directs, souvent intellectuels et toujours emprunts d’un souffle de liberté, dignes de certains films d’auteurs français dont on sent l’inspiration pas si lointaine.
Les idées fusent, les citations de Blaise Pascal, de Nerval ou de Novails se croisent comme dans un duel où l’égo devrait sortir vainqueur pour ne pas faillir devant le conformisme du monde extérieur ou la simple « beaufitude » bannie de la vie rêvée d’artiste.
Un film vraiment différent, libéré des contraintes marketing du box-office. Ca fait du bien !

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