En 1990, Arthur (Vincent Lacoste) est un étudiant rennais de 20 ans, et sa vie amoureuse va prendre un tournant dramatique lorsqu’il rencontre Jacques (Pierre Deladonchamps), un écrivain libre de ses choix, conscient que la Vie va trop vite et que tout peut basculer l’existence. Il sait que cet amour naissant ne durera pas, car Jacques est malade, et qu’il a décidé de maîtriser sa vie, comme sa mort.
Ces deux amants vont se séduire pour des raisons qui les opposent. Arthur, fougueux, inexpérimenté, vivant à 200 à l’heure, brûlant la vie avec l’incandescence inextinguible de ses pulsions et de sa quête du plaisir charnel, voudrait réanimer cet amant trop sage, déjà convoqué par la faucheuse, et qui hésite entre vivre follement ce dernier amour providentiel ou se cacher pour ne pas exposer l’inexorable déchéance que va lui imposer sa maladie.
Notons la présence remarquable de Denis Podalydès, en voisin d’immeuble et ultime compagnon de route vers la fin choisie de Jacques.
Bien sûr, on pense à 120 Battements par Minute, et la proximité des deux films avec un sujet d’apparence aussi similaire pourrait dérouter, mais l’intimité de l’histoire entre ces deux amants, très éloignée du combat collectif et sociétal d’Act Up dans le film de Robin Campillo, nous parle au plus près, et nous donne à nous aussi l’envie de plaire, d’aimer et de courir vite…
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